J’avais pas trop adhéré au premier Ace Ventura, mais je restais intrigué par la suite. Un film qui aurait beaucoup fait rire Jean-Luc Godard selon les rumeurs, et dont j’entends souvent parler pour sa séquence où le héros sort du cul d’un rhino… bon, allez, ok…
Ace est chargé d’une nouvelle enquête qui le mène en Afrique, où il doit retrouver un animal offert en dot pour le mariage de membres de deux tribus différentes. S’il ne retrouve pas la bête, c’est toute une tribu qui risque d’être massacrée par l’autre.
Il y a un minimum d’effort dans le scénario, même si au final ça n’a aucune importance, puisque tout dans ce film est pensé pour tourner autour de Jim Carrey.
Cette suite est à l’image du 1 : c’est terriblement con et d’une lourdeur ahurissante, mais les occurrences où ça fait marrer sont plus rares, c’est beaucoup plus souvent irritant et/ou navrant.
Carrey en fait carrément trop, et n’offre aucun moment de répit. Il enchaîne les improvisations complètement randoms, peu importe la situation. Et quoi qu’il dise ou fasse, il faut que ce soit avec des mimiques et une gestuelle appuyées et une voix bizarre. C’est très vite insupportable.
Le personnage d’Ace Ventura n’a jamais été subtil, mais là il n’y a absolument plus aucune nuance.
Au vu du succès du premier film, ça a dû motiver Jim Carrey à se lâcher en accentuant encore plus les caractéristiques de son personnage, et il ne devait y avoir personne pour le modérer, pas même le réalisateur. C’est l’époque où l’acteur était au sommet, il devait pouvoir faire ce qu’il voulait.
Et la séquence du rhino, mouais…
Faut reconnaître quand même qu’avec Steve Oedekerk à la réalisation cette fois-ci, la mise en scène n’est pas totalement impersonnelle. Il y a quelques idées, même si rien de bien fou.
J'ai dû m'arrêter au bout d'une heure parce que ça me faisait mal au crâne.
Donc encore une fois, j’aurais pas dû me fier à Godard !