Fade Astra
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Les films de James gray m'ont toujours laissé de marbre. De marbre.
Je lui reconnais un oeil, des scénarios exigeants mais je n'étais pas au diapason de son univers.
Je lui préfère Paul Thomas Anderson, de la même génération, et pour ma part un créateur beaucoup plus complexe et foisonnant.
Quel choc alors pour moi que ce " Ad Astra ".
Le film débute brutalement par la chute d'Icare pour un brutal retour sur la planète Terre dans un futur plus que crédible car gris et aux décors hypperéalistes.
Ce film atmosphérique ( décors, lumières, jeu des acteurs, scénario... ) est un bijou interstellaire.
Je crois même pouvoir dire que ce film s'enregistre dans la veine du " Solaris " de Tarkovski et du "A Space odyssey " de Stanley Kubrick.
L'histoire est simple ( la quête du Père, craint et vénéré, devenu ici un misanthrope de l'Espace à retrouver, puis neutraliser ).
Le jeu de Brad Pitt est quasi figé, froid. Cette sobriété de l'expressivité ne rendent que le film encore plus magique et passionnant.
Courrez voir " Ad Astra " tout du moins pour fuir un quotidien parfois routinier et grimper très hauts dans les étoîles de la rédemption.
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Créée
le 1 oct. 2019
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