Le film ne mérite pas une critique complète, alors parlons juste d’un détail. J'aime parfois m'attarder sur un petit détail.
Tout tourne autour d’une clé. Pas n’importe laquelle : celle d’un coffre contenant une preuve ultra-sensible qui pourrait faire exploser la France...
Alors, Canet, notre héros rusé, planque cette précieuse clé dans… une cheminée sur les toits de son immeuble parisien. Original, mais efficace. Deux cambriolages plus tard, les voleurs repartent les mains vides. Bah oui, la clé n’est pas dans l’appartement. Malin le Canet.
Mais là, Canet se réveille un matin et a une illumination : "Tiens, si je ramenais cette clé dans l’appartement pour mieux la planquer ?" Euh... C'est quoi le projet ? Bref, il finit par la planquer dans la salle de bain, mais se fait griller par sa femme.
Parce que jamais deux sans trois, les malfrats reviennent. Cette fois, baston générale. Même madame, enceinte jusqu’aux dents, se met à distribuer des mandales. Et au beau milieu de ce chaos, elle se dit : "Tiens, et si je récupérais discrètement la clé que ces types cherchent désespérément ?" Euh... C'est quoi ce projet de nouveau ? Oui, parce qu'à deux contre sept, c’est mal embarqué quand même. Résultat prévisible : le couple se fait avoir.
Mais alors là, préparez-vous : les voleurs ne pensent pas à la fouiller. Non. Ils la kidnappent, la baladent sur des kilomètres, l’enferment dans une maison au fond des bois… avec la clé. Dans. Sa. Poche.
Et ce n’est pas fini ! Et pendant une course-poursuite endiablé, elle se fait tirer dessus, perd les eaux, perd du sang, perd connaissance, mais ne perd pas la clé.
C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup...