Adieu commence par un bal de pièces automobiles dans une usine sous une musique complètement enivrante. Une mise en matière étrange mais pas moins élégante qui nous ouvre les portes du cinéma du méconnu Arnaud des Pallières. D’emblée on sait que c'est un réalisateur à part dans le cinéma français, pas pour ce qu'il décide de raconter, mais dans sa manière de raconter des choses qu'un cinéaste lambda aurait fait de manière plus conventionnelle. Lui décide de raconter deux histoires parallèles qui ne se rencontrent jamais mais dont les échos sont très forts. Celui du livre de Jonas, raconté du point de vue d'un immigré algériens (idée formidable) qui fait écho à la trame principale du film, le deuil.
Un film très étonnant mais brillant dans sa mise en scène et dans la narration. Arnaud des Pallières, cinéaste méconnu, redonne de la vitalité à un cinéma franco-français !