Christophe, un petit Regin d'ambition serait plus que nécessaire
Le monde du court-métrage est sans pitié : soit tu sors du lot et tu as une petite chance d'être reconnu, soit tu te noies au milieu de ces milliers de "petits films" en ayant toute les chances de rester toi aussi petit.
Au vu de cet "Adieu Molitor", Christophe Regin semble bien décidé à rester dans la seconde catégorie.
Voici donc le prototype du film qui donne des munitions à ceux qui aiment flinguer le cinéma français. Étroit, nombriliste, sans souffle tant au niveau du récit que de la mise en scène...
NB : Tout metteur en scène qui me permet de voir Roxane Mesquida a d'office deux étoiles. Moralité : si Christophe Regin avait eu la riche idée de faire un plan fixe sur elle pendant 26', je lui collais un 10.