Du lourdeau gentillet en passant par le bout-en-train se grimant avec une moustache pour aboutir en bagarres de bar, presque tous les alcoolos sont représentés.
Qui n’a jamais eu ces conversations bordées de libations, eh bien, c’est cela pendant une heure trente, à l’image de ces discussions alcooliques, le film est trop long et pas toujours amusant voire profondément pathétique.
Pour coller davantage avec l’authenticité des personnages, ils conservent leur prénom. Nécessité anecdotique s’il en est, même si on imagine plutôt Poelvoorde en coqueluche de pub qu’en pestiféré délaissé.
En contrepartie de l’alcool joyeux, il y a tout de même un Depardieu au sommet de son incontestable génie d’acteur qui dénote avec les extravagances dues à l’alcool.