Des deux adolescentes filmées la plus intéressante pour un cadre moyen de mon genre, c'est Anais, non pas que Ella ne le soit pas, mais elle correspond à un profil que l'on connaît mieux et qui est plus proche de nous. Sa mère est tout de même particulièrement pénible. Pour la personne d'Anais et sa famille, le rapprochement avec "Pauline s'arrache" est évident. Dans les deux cas on voit le même courage et la même intelligence chez l'adolescente, la même force de sentiments et le même attachement dans la famille, malgré et avec les mêmes déchirements. J'ai beaucoup aimé et admiré sa réflexion sur elle même au moment de son stage en ephad, son analyse de sa propre souffrance, sa prise en charge de toute la famille et sa capacité à s'en extraire tout en continuant à veiller sur elle.
Il me semble que ce film devrait aussi questionner les enseignants, et le système éducatif dans son ensemble, car, à part pour quelques uns, la scolarité semble être d'abord une source de stress.