Adorables est l’illustration parfaite – une de plus – de la petite comédie française aux petites ambitions qui met en scène des petites tranches de vie, cachée derrière le moindre comme derrière un rempart à toute critique soucieuse d’y trouver là un tant soit peu de cinéma. C’est dire qu’il n’y a rien à dire, que le rien ou le si peu obstruent la formulation d’arguments un tant soit peu pertinents. Néanmoins, il est injuste de qualifier cette production de téléfilm, puisqu’une telle association discrédite largement le téléfilm comme format à part entière qui dispose, lui aussi, de ses lettres de noblesse. Non, Adorables mêle une écriture grossière de l’adolescence à une vision rétrograde et convenue de la relation conflictuelle entre enfant et parent, en l’occurrence fille et mère : tout est caricatural à tel point que l’ensemble échoue à atteindre la simplicité et la justesse que son postulat basique espérait atteindre. Reste Elsa Zylberstein, dont les colères peuvent amuser.

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le 23 nov. 2020

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