Blanc, transparent, lumineux, intelligent, sensible et inspiré, c'est l'histoire de l'âme et du corps, explorant une thématique en mode "Ghost in the Shell", dont les principaux effets spéciaux sont ceux de la respiration/suffocation des êtres en quête d'identité et de souvenirs retrouvés.
Sont explorées là les questions de la jeunesse éternelle, de la lutte pour la survie, du transhumanisme rampant et peut-être un jour prochain envahissant, cauchemar écartelant et morcelant qui écraserait toujours plus encore l'être humain déjà esclave parce qu'encore bien fortement étranger à lui-même.
Corps objets, déperdition de la mémoire et de la conscience d'exister, mais aussi hymne à la vie et à l'amour maternel et familial, le métrage dessine une ondulation cristalline et liquide, sonnant toujours bellement en jeux de lumière à foisonnant (sic).
Entremêlement du silence et du son, du point et de l'espace immobiles traversés de courses juvéniles, volutes ascendantes, ruisselantes et épanouissantes des mélodies, se déployant au sein de raies de lumière toutes enveloppantes et structurantes, la ville est un écrin vertical, toute d'aluminium et de lumière vêtue, apparaissant ici et là, comme pour dire et rappeler, la blancheur de la page où s'écrit notre histoire.
À voir, assurément.
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