Mourir de faim ; easy, une ballade en somme ! 4 tonneaux d'eau potable, pas de nourriture, pas de douche et 4 rouleaux de PQ à côté d'une fosse improvisée, pour une joyeuse bande de 5 potes réunis. 30 jours plus tard, on est un peu cracra en surface certes, mais on reste à priori bien propre sur soit jusqu'aux cheveux de ces dames. On pourrait penser que l'eau comprend un minimum d'hygiène au quotidien mais au vue du responsable de cette surprise party, on ne s'y attardera pas. On se meurt de faim ; une mort particulièrement longue et douloureuse comme l'explique bien le docteur de la bande - même si on a tous une bonne idée du degré de souffrance sans avoir fait x années de médecine préalablement - puisque passées toutes réserves possibles, le corps finit par se dévorer lui même. Mais là encore, pas une douleur lisible sur les corps ni sur les visages, pas même une malheureuse crampe. On garde de bonnes joues, de bons cuissots, le transit fonctionne impeccable, l'estomac aussi. Au mieux on se dessine quelques cernes et on simule un peu les faiblards de service.
Sans rire ?!! Vraiment ?!!
Plutôt ironique, dans l'autre Hunger (avec Fassbender) une toute autre vision, bien plus réalise, de la même dite mort en question nous est proposée. Pour le coup, il aurait fallu pousser les similitudes un plus loin que le titre.