Retour au foyer
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Premier long métrage de fiction pour JP Zadi avec African Gangster, film de genre auto-produit tapant modestement dans la fourmilière du cinéma français de ces vingt dernières années.
Visuellement fauché, techniquement mauvais et particulièrement mal écrit African Gangster part néanmoins d'un argument plutôt fort et courageux, dépeignant la communauté noire et muslim francilienne en insistant sur son exclusion sociale et nationale, voire sa ghettoïsation. En dépit d'acteurs plus proches de l'amateurisme que d'autre chose le film - s'il n'échappe pas à la caricature ni à une production traitée par-dessus la jambe - s'avère tout de même sacrément couillu, et possède le mérite d'exister par et pour lui-même.
Montrant une génération d'immigrés cherchant à se dépêtrer de la misère sociale ( génération représentée par le personnage intègre de Ousman ) African Gangster est surtout et avant tout un film de famille et - de fait - de communauté. Clairement inefficace sur le plan de sa mise en scène ledit métrage s'attarde donc sur les rapports de sang et d'argent liant Ousman à son cousin Yaya et à ses sbires, enchaînant les répliques tour à tour insipides et dérisoires mais paradoxalement totalement assumées par Zadi...
Vague histoire de règlements de compte un rien attachante African Gangster ne tient évidemment pas du bon film de cinéma, trop pauvre et lacunaire pour emporter une franche adhésion et pas assez maîtrisé d'un point de vue purement artistique. On retiendra en revanche une bande originale parfois plaisante, notamment lors du morceau accompagnant le générique de fin... Tout à fait dispensable mais pas antipathique.
Créée
le 2 juil. 2020
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