Dès le début, on est pris au coeur par la vision d'un chien et de ses entrailles éparpillées sur le sol. Ensuite quand vient le moment des autopsies des deux corps par les deux médecins légistes, on monte en pression en voyant le déroulement de ce qui arrivera à notre mort, la liste des outils, la découpe du cadavre..
Plus la scène continue, plus le second médecin monte en pression dans une sorte d'envie que l'on comprend plus que malsaine quand il vient à craquer et ressort le cadavre d'une pauvre femme. S'en suit une scène macabre, à rendre ses tripes sur la table,
La violence des coups de couteau utilisé comme élément phallique nous retourne et l'on découvre un homme perdu plus attiré par le corps et les organes de sa partenaire cadavérique que par le sexe en lui-même.
Le court-métrage se termine sur le coeur de cette femme, emmené par le médecin et mixé pour être donné à son chien. Un passage montrant clairement le fait de supprimer l'identité sentimentale de l'homme afin de pousser la sexualité et la dépravation au premier champ.