Une comédie légère, très légère, de Stanley Donen… Les acteurs (mis d’entrée en exergue dans un générique très inventif) sont pourtant au rendez-vous : Cary Grant en pleine forme, la lumineuse Deborah Kerr, Robert Mitchum plus renfrogné que jamais et Jean Russell, totalement débridée, forment un quatuor explosif. On a trop souvent l'impression d'être en présence de théâtre filmé (ce qui est d'ailleurs le cas), avec tous les défauts du genre : cadre étouffant, situations ayant un air de déjà vu et décors immuables. A noter un contournement habile du code Hays dans la scène qui suggère l’adultère sans rien montrer. La suite est plus lente, molle et la fin est carrément plate, conventionnelle au possible et respectant la morale bourgeoise.
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le 26 oct. 2013

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