Airport 80 Concorde (The Concorde: Airport '79) est un téléfilm catastrophe réalisé par David Lowell Rich, écrit par Eric Roth, Jennings Lang et Arthur Hailey qui met en scéne Alain Delon (Lui-même) qui joue Commandant Paul Metrand (le pilote du Concorde), George Kennedy qui joue Commandant Joseph "Joe" Patroni (le personnage le plus intéressant de la franchise... car au fil des long métrage il évolue de chef de la sécurité des piste dans Airport... il devient copilote dans ce film), David Warner qui joue Peter O'Neill (le radio) et Sylvia Kristel qui joue Isabelle (l’hôtesse)... Ils ont parmi les passagers la journaliste Maggie Whelan (joué par Susan Blakely) qui est la maitresse trop encombrante d'un certain Kevin Harrisson (joué par Robert Wagner) un ingénieur talentueux et homme d'affaires avisé, peu scrupuleux, qui n'hésite pas (honte a lui... car il s'est fait prendre la main dans le sac par une journaliste en plus... quel con), pour s'enrichir, à vendre ses armes sophistiquées à des pays peu favorables aux États-Unis... Mais aussi Eli Sands (joué par Eddie Albert), le président de FWA qui a nouvellement acquis notre bel avion (le plus beau du monde... Et là je le pense vraiment !) qui effectue une liaison des USA vers Moscou à l'approche des Jeux Olympiques... Supersonique qui sera finalement détruit au cours d'un atterrissage forcé sur une piste enneigée des Alpes autrichiennes. Mais équipage et passagers survivront au crash et Kevin Harrisson (responsable des divers attentats... méchant !) préfèrera le suicide au déshonneur.... A noter que ce film de télé conçu pour le cinéma... fait partie d'une série de films catastrophes (Airport de George Seaton, 747 en péril de Jack Smight et Les Naufragés du 747 de Jerry Jameson... et ce dernier est surement le moins des quatre...) et que paradoxalement l'avion qui a servi au film, immatriculé [F-BTSC] est celui qui s'est écrasé à Gonesse, à proximité de Paris le 25 juillet 2000... Airport 79 (appelé Airport 80 en Europe à cause de son année de sortie) est la rencontre de deux épopées sur grand écran... Un choc entre deux monuments, l'un cinématographique et l'autre technologique... L'ultime volet d'une franchise à succès (périclitant) allié au bijou de l'aéronautique... Mais c'est surtout un véritable joyau du film catastrophe dans tous les sens du terme (avec une nomination aux Razzie Awards pour le confirmer), qui souffre d'une vraie réputation de nanars à l'étranger... ou Alain Delon tire certes la couverture à lui dans ce film, mais sans vraiment le vouloir.... Faute de mieux sans doute dans le scénario qui divague tout au long du film, notamment dans sa dimension sexuelle. Par exemple Paul paiera une pute à son ami Joe, sans l'avertir, lors de son escale à Paris (car ce sont les meilleures selon le cliché américain).... En fait j'avoue avoir hésiter pendant un long moment... avant de mettre cet improbable long métrage dans la série des Nanars ou du film de série raté... dont j'avoue par ailleurs, apprécié a sa juste valeur... Pourquoi ??? Parce que j'aime que le Concorde fasse des prouesses à dégoûter les méchants les plus malfaisants du monde ! en faisant un looping tout en ouvrant la fenêtre du cockpit avant de tirer une fusée éclairante pour leurrer le missile.