C'est un véritable plaisir d'écouter Henri Alekan, à la diction délicieusement distinguée et surannée. L'homme est incroyablement humble : tout ce qu'il raconte sur sa carrière n'est que travail d'équipe, apports des autres, y compris (et surtout) des hommes de l'ombre que sont les techniciens du cinéma.
Mais, malheureusement, ce documentaire reste anecdotique. On y attrape des éléments de la photographie de plateau que par accident. Et même, il faut avoir une certaine culture pour les saisir dans ces anecdotes. Et pourtant, lorsqu'on voit des extraits de ses cours à l'IDHEC, on voit à quel Alekan était un bon pédagogue. C'est dommage.