Alex Cross par cityhunternicky
Alex Cross nous raconte l’enquête d’un inspecteur.
Alex Cross est un de ces films où on se demande « pourquoi ? ». Où la fascination côtoie l’horreur et l’incrédulité. Où l’on se dit « naaaan, il va pas oser quand même. Ah si, il l’a fait. Ah bas il continue en plus ». Prenez tous les thèmes que le cinéma a développé sur le thriller. Bas ils sont tous dans Alex Cross. Et j’exagère à peine. Tous ratés bien évidemment. Ça se ressent dès l’introduction. Tu sais pas trop ce qui se passe, tu sais pas qui est là, mais tu suis le déroulement du truc en te disant que ça va bien s’arrêter pour t’expliquer un peu.
N’arrivant jamais à créer un attachement quelconque ou simplement un peu d’émotion, Rob Cohen réussit même le luxe de se payer une caméra vomitive, celle qui pique les yeux et vous retourne l’estomac. Cela donne de nombreux combats ratés, bien que l’on avait aucun doute sur l’absence de chorégraphie. C’est pas trop grave, car l’histoire étant tellement nulle et convenue que tu ne t’y intéresses plus au bout de 3 secondes. L’attente de savoir quelle est la prochaine étape à échouer est plus importante.
Passons sur le jeu des acteurs qui est ridiculement bas et consternant pour nous attacher à des personnages caricaturaux, convenus et à pleurer de tristesse. Pas celle qu’ils veulent nous transmettre, malheureusement. Les très et trop nombreux retournements de situation, qui ne retournent que les meubles de la maison, sont aussi un moyen de se focaliser sur une musique stridente quand elle n’est pas complètement transparente. L’accumulation de tant de consternation ne peut que me donner l’impression d’avoir vu le pire film de ma vie.
Caméra à vomir, personnages à chier, histoire de merde, musique crispante, thèmes innombrables et ratés, Alex Cross cumule le pire du cinéma.