Le Vent se lève par cityhunternicky
Le Vent se lève nous raconte l’histoire de deux ingénieurs aéronautique japonais qui vont révolutionner l’aviation japonaise.
#Déception2013. Peut être est-ce juste moi, qui attendai trop du film ? En tout cas, le résultat fut plus que décevant. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un biopic, encore moins d’un biopic chiant. La lenteur de tout et parfois l’absence de mouvements m’ont scotché durant une grande partie du film, pesant sur la pauvreté de l’histoire et de son contenu. On s’ennuie beaucoup entre deux vols ou deux phases de créations de notre ingénieur. C’est plaisant d’en découvrir plus sur le Japon, mais c’est trop limité.
Car au delà d’une démonstration technique de plans et de matériel, le spectateur lambda devra se focaliser sur la passion de ces inventeurs pour trouver un quelconque plaisir. Les échecs des modèles sont une grande source d’information sur la conception d’avion avant la seconde guerre mondiale, mais c’est surtout un épisode qui cache le fait que notre héros principal est porté comme un génie (qui semble être) sans vrais défauts. On ressent alors toute l’admiration de Miyasaki pour ces personnages.
Mais bon, la réalité tue le rêve, l’action est quasi inexistante et la magie très limitée au fait de pouvoir voler. Comme toujours le dessin est impeccable, parfois se rapprochant plus de la peinture que du dessin animé. Parfois même, les éléments mouvants se distinguent fortement de leurs décors, faisant presque tâche. Et puis, la romance mise en avant n’est qu’une partie très courte de ces 2h06. C’est parfois mignon, mais très dramatique et triste pour qu’on s’y attache vraiment. La musique ne m’a pas spécialement marquée non plus.
Un biopic plus qu’une histoire, une image splendide pour un récit plus qu’ordinaire, Le vent se lève est l’ennui commun qui raconte l’exception