In otio veritas
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Cela faisait un bon bout de temps que j'avais mis dans un coin de ma tête Alexandre le Bienheureux comme film que je me devais de découvrir un jour. Et puis un film qui fait l'éloge de la paresse, ça ne pouvait que me plaire voyons !
Casting ultra sympathique d'une part outre Noiret, que j'adore. Déjà inoubliable dans Le Vieux Fusil ou La Grande Bouffe, il ne fait que confirmer son talent et surtout sa propension à jouer des rôles différents. On retrouve notamment Jean Carmet ou Marlène Jobert mais également Pierre Richard qui possède là un petit rôle.
Ce pauvre bougre d'Alexandre, véritable forçat de travail par la force des choses justement. Et cette force, c'est sa femme qui ne le lâche jamais ! Alors, vous pensez bien que lorsqu'elle décède, le gaillard se retrouve plutôt heureux d'être au plumard sans avoir sa mégère pour l'en lever. Il décide de profiter de la vie à sa manière, à savoir en dormant.
Le hic c'est que le choix d'Alexandre va prendre des proportions inattendues dans le village, donner des idées à certains, des plus jeunes jusqu'au plus vieux.
Le film est distrayant de bout en bout, véritable ode à profiter de la vie, peu importe la manière et peu importe les conventions. Ca n'est probablement pas parfait, c'est peut-être trop léger et par moment quelques passages tombent à plat. J'imagine qu'Yves Robert avait besoin d'un peu de repos à ces instants-là.
Mais quelle comédie sympathique. Je retourne au lit.
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Créée
le 5 sept. 2017
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