Alice n’est plus une fillette. Normal de la part d’un cinéaste surdoué qui s’approprie les classiques, fussent-ils de Lewis Carroll. On est bien sûr bouche bée devant la beauté des images, des décors et des costumes et la virtuosité toute burtonienne à faire coexister créatures animées et acteurs. Mais la dimension poétique et subversive de son Alice se perd trop souvent dans le dédale de la prouesse numérique.
Clin D'œil :
En faisant des recherches pour son personnage, Johnny Depp a découvert que les chapeliers du XIXème siècle souffraient d'empoisonnement au mercure : "L'expression "fou comme un chapelier" provient en fait des vrais chapeliers qui, pour fabriquer des hauts-de-forme en peau de castor, utilisaient une colle qui contenait une concentration élevée de mercure. Elle tâchait leurs mains et le mercure finissait par les rendre fous", raconte le comédien.