La seule originalité à trouver à cet Alien Expedition réside dans son ambiance électronique vintage tout droit sortie des années 80 qui l’inscrit dans la continuité du massif Ready Player One de Steven Spielberg, la qualité en moins. On pense aussi à Blade Runner 2049 de Dennis Villeneuve, notamment pour l’ouverture du film qui reproduit ses séquences futuristes contemplatives sans qu’elles ne disent quoi que ce soit sur les personnages qu’elles mettent en scène. Car il ne suffit pas de croiser Alien et Jurassic Park pour accoucher d’un bon film, ni d’un film d’ailleurs, surtout lorsqu’il n’est retenu de ces sagas que le plus artificiel, soit la présence d’un décor désertique ou de créatures méchantes que les effets numériques peinent à incarner. Il s’agit exclusivement d’un produit destiné à alimenter l’industrie du disque dans les grandes surfaces, jouant sur la confusion du consommateur ou sa crédulité, et soucieux pour cela de cumuler des scènes à la violence bête et méchante qui mettent en valeur des gros flingues accompagnés par de la grosse guitare électrique. On zappe.