Feminisator
Ce n'est pas une surprise, rien ne va dans Alienator. Son titre, déjà, laissait présager du pire pour la suite des évènements : mélange, à première vue, entre Alien et Terminator/Predator, il vire au...
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le 4 août 2019
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Hommage post-hume à Jan-Michael Vincent. Et une belle tranche de rigolade. Voilà une série B qui frôle souvent le Z, avec son lot de has-been (JMV en tête de liste des cachetonneurs), une musique synthé ronge-neurone et un scénario d'une indigence gouteuse : qu'est-ce que c'est con ! Alienator, c'est le scooby gang des jeunes étudiants de 30 ans bien tapés qui se retrouve confronté à une menace extraterrestre au milieu d'une forêt peuplée de braconniers consanguins et d'un colonel retraité qui vit en couple avec une mine antipersonnelle, pendant que dans l'espace, Obiwan Kenobi déclame ses tirades abolitionnistes à un JMV hargneux et militant convaincu de son taf d'exécuteur interstellaire de condamnés à mort.
Et pour point d'orgue du design kitsch, sans hésitation aucune, l'Alienator en titre. Mais qui a pu valider une telle tenue en pensant que ça rendrait quelque chose à l'écran ?! La pauvre culturiste Teagan semble faire ce qu'elle peut dans le registre Terminator/Predator (avec la coupe de cheveux de Catherine Lara, petite contrainte ajoutée) mais il ne suffit malheureusement pas de se déplacer au ralenti pour donner une dimension imposante à son personnage.
Ajoutez à tout cela l'indépassable french touch, avec une belle galerie de voix célèbres (Bruce Willis, Chuck Norris, etc.) et surtout des dialogues complètement fondus, errant entre expressions étranges ("vous avez les yeux battus"), insultes bien senties ("espèce de larve", "gros lard") les néologismes du futur ("l'historiogène", "Stelloïd Arturtron") voire les barbarismes incompréhensibles ("les musculorespiratoires"), donnant à Benny le nerd les meilleures fulgurances charabiesques ("il capte les électrons des pensées").
Attention, le film reste dans le domaine du fauché et son caractère nanar ne doit pas être survendu, mais il offre de beaux passages de marrade. Le haut du panier de Fred Olen Ray.
Créée
le 11 mars 2019
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