Flash-back dans le chaos
Le film commence exactement là où le premier s'était arrêté : en plein foutoir. Mais attention, pas n’importe quel foutoir. Ici, c’est un véritable Inception coréen sous amphétamines, avec des flash-backs qui débarquent toutes les deux minutes, comme si le réalisateur avait peur qu’on oublie ce qu’on mangeait hier. Résultat : pendant la première demi-heure, tu te sens comme un joueur de Tetris qui galère à ranger les pièces. Ça clignote de partout, mais au final, ça passe.
Des personnages par paquets de douze
Apparemment, Alienoid 2, c’est le rendez-vous galactique des personnages secondaires. T’as tellement de protagonistes que même Game of Thrones aurait lâché l’affaire. Pourtant, contre toute attente, ça tient la route. Chaque perso a son moment de gloire, sa petite réplique stylée ou son combat épique. Mais à force d’ajouter des têtes, on frôle l’overdose, comme une salade où t’aurais mis tout le frigo par peur de gâcher.
Action, humour et… overdose de ralentis
Les scènes d’action, c’est du pur délire. Des bastons à l’épée, des fusillades futuristes, des explosions qui feraient pleurer Michael Bay… Ça envoie du lourd. Le problème, c’est les ralentis. À chaque coup de poing, le film se met en mode Matrix, comme si t’avais besoin de trois secondes pour comprendre qu’un mec vient de se faire dégommer. Une fois, ça va. Dix fois, ça gave.
Entre épique et grotesque
Alienoid 2 assume tout, même l’inassumable. Un mélange d’action, de SF, de comédie, avec un petit côté Power Rangers sous stéroïdes. Parfois, c’est brillant. Parfois, t’as envie de demander au réal s’il était sobre sur le tournage. Mais au moins, ça a le mérite de ne jamais s’excuser. Quand ça frôle le ridicule, ça plonge tête la première, et franchement, t’applaudis l’audace.
Visuellement, ça claque
Côté visuel, c’est une vraie carte postale intergalactique. Les effets spéciaux sont propres, les décors sont stylés, et certains plans te filent des étoiles dans les yeux. Même si le film abuse des flash-backs et des ralentis, tu sens qu’il y a eu du boulot. Dommage que tout cet emballage serve un scénario qui passe parfois pour un prétexte à tout casser.
Conclusion : du chaos savoureux
Alienoid 2, c’est un mélange entre un festival de Cannes bourré et une soirée jeux vidéo entre potes. T’en ressors à moitié étourdi, mais t’as pris ton pied. Si t’aimes les films qui explosent dans tous les sens, qui ne s’excusent jamais de leur excès et qui te filent une migraine avec leurs scénarios tarabiscotés, fonce. Si t’aimes les trucs posés, passe ton chemin, ou tu risques de finir aussi paumé qu’un Alien en panne de GPS.
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