Cena, l'homme fort qui cherche son GPS comique
John Cena, le colosse aux muscles saillants, tente de jongler entre le rire et les cascades dans "Freelance". Malheureusement, son sens de l'humour semble être parti en mission secrète, laissant son personnage de garde du corps aussi perdu qu'un cosplayeur sans son badge à la Comic-Con. Cena oscille entre le malaise comique et la confusion existentielle, créant une ambiance aussi cohérente que le scénario d'une fanfiction écrite par un hamster sous acide.
Alison Brie, la journaliste qui aurait mieux fait de rester sur Netflix
Alison Brie, censée incarner une journaliste intrépide, ressemble plus à une caricature de journaliste que celle qui gagnerait un prix Pulitzer. Son personnage manque de consistance, comme si elle avait été écrit par un stagiaire sous l'influence d'un binge-watching de séries des années 90. L'audace de Brie semble aussi authentique que la moustache de Superman dans "Justice League" – difficile à prendre au sérieux.
Mariages foireux et dictateurs stylés
Le film tente de délivrer un message sur les mariages ratés et les dictateurs méchants, mais c'est comme regarder un chat tenter d'expliquer la relativité d'Einstein. Les stéréotypes sur les relations sont plus usés que le clavier d'un joueur de World of Warcraft, et les commentaires sur les dictatures sont aussi subtils qu'une explosion dans un jeu vidéo des années 90 – bruyants, mais sans réel impact.
Les méchants, les vraies stars du show
Paradoxalement, les méchants du film réussissent à être plus subtils que les deux héros. Leur complexité est comparable à résoudre un Rubik's Cube tout en jonglant avec des grenades, tandis que les protagonistes semblent se battre pour comprendre le concept de "comédie d'action". Les méchants volent la vedette, laissant l'audience se demander si on ne devrait pas plutôt suivre leur histoire.
L'intrigue, une quête aussi palpitante que chercher un sensei dans une convention d'otaku
L'intrigue est aussi simple qu'une manette de jeu Atari, sans les plaisirs rétro. Les rebondissements sont aussi surprenants que le twist dans une partie de Clue jouée par des personnes qui ne savent pas lire. On aurait apprécié plus d'originalité que dans un épisode de "Scooby-Doo", où les scénaristes semblent avoir confondu "freelance" avec "freeloader".
Freelance: Quand l'action s'égare comme un cosplayer dans une forêt d'Ewoks
En résumé, "Freelance" a autant de punch que le clavier d'un joueur de "Street Fighter" après une défaite cuisante. La promesse d'une comédie d'action déjantée est aussi tenue que la parole d'un marchand de sable en pleine grève. Certes, les effets spéciaux sont présents, mais l'humour et l'intrigue font défaut, laissant le spectateur avec la même satisfaction qu'un joueur de Fortnite après avoir fini deuxième : pas de rire, beaucoup de frustration, et l'envie de lancer sa télécommande à travers la pièce. Freelance, ou comment transformer une idée géniale en un film aussi mémorable qu'un mot de passe oublié.
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