Quand Hollywood donne un coup de dés et obtient un 20 critique !
Il y a des films qui naissent sous une bonne étoile, et puis il y a "Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs". Un titre qui évoque plus le plan drague d'un bar à elfes que le blockbuster cinématographique. Pourtant, derrière cette apparence de Tinder médiéval, se cache un film qui réussit l'exploit de mélanger fantasy et action comme si Gandalf et John Wick avaient eu un bébé.
Chris Pine, le Robin des bois sexy qui te fait oublier les flèches perdues
On ne va pas se mentir, Chris Pine pourrait jouer dans un film sur la fabrication des cure-dents qu'on irait quand même le voir. Ici, il endosse le rôle d'un voleur beau gosse, un genre de Robin des bois version glamour, qui déclenche des émeutes chez les orcs et fait fondre les cœurs elfiques. Entre nous, si les elfes avaient des posters dans leurs chambres, Chris Pine y figurerait en slip de cuir.
Un scénario cousu de fil d'araignée par un druide en manque de caféine
L'histoire, c'est un peu comme une quête secondaire dans un jeu vidéo : ça peut être sympa, mais ça risque de te faire perdre du temps. Le scénario de "Donjons & Dragons" n'est pas du Shakespeare, mais il tient la route comme une diligence poursuivie par des gobelins. On aurait peut-être aimé des rebondissements moins prévisibles qu'un troll à la caisse d'un fast-food elfique, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche comme un vampire à un festin de sang.
Des effets spéciaux plus magiques que le WiFi dans une taverne naine
Les effets spéciaux sont à la fantasy ce que le fromage est à la raclette : indispensables. Et là, on est servis ! Entre la fuite "animalière" de Doric qui te fait regretter de ne pas avoir un compagnon de quête aussi cool, et le combat final qui mettrait à l'amende n'importe quelle bataille de sorciers à Poudlard, "Donjons & Dragons" envoie du rêve et de la magie à la pelle. Ça clignote, ça explose, bref, ça en met plein les yeux comme un feu d'artifice à la Saint-Jean d'été dans le village elfique.
Quand la bande de losers devient la Justice League médiévale
La bande d'aventuriers improbables, c'est un peu comme si les Avengers étaient recrutés à l'époque du Moyen Âge. On a le beau gosse voleur, la guerrière badass (salut Michelle Rodriguez, toujours aussi terrifiante et charismatique), et même le druide qui parle aux plantes (surtout celles qui rendent joyeux). Ensemble, ils forment une équipe aussi improbable qu'un elfe végétarien dans une boucherie orque. Les méchants en face sont tout aussi réussis, avec des antagonistes qu'on détesterait autant qu'un bug dans un jeu de rôle en ligne.
"Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs" - Le film qui te fait dire que les dés, parfois, ça vaut vraiment le coup de les lancer
En résumé, "Donjons & Dragons" n'est pas un chef-d'œuvre intellectuel, mais il n'est pas là pour ça. C'est le film qui te fait oublier les soucis du quotidien, qui te transporte dans un univers où les dragons sont plus cool que les chiens, et où les quêtes épiques sont aussi fréquentes que les tweets de ta tante sur les licornes. Alors, si tu cherches un divertissement aussi rafraîchissant qu'une potion de soin après un combat acharné, "L'Honneur des Voleurs" est la réponse à tes prières. Et si ça ne te convainc pas, rappelle-toi que même Frodon a eu besoin d'aide pour jeter un anneau dans un volcan. Alors, donne une chance à ce film, ça pourrait être le début d'une belle histoire d'amour, ou au moins d'une aventure cinématographique épique.
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