Oulah c'est bien nul, ça. Certes, Alive a pour lui d'être un OVNI du cinéma français, se voulant une comédie/drame musical(e) important sur grand écran la mode du télé crochet pour chanteurs. Avec Richard Anconina en génie du spectacle vivant qui se débat pour récupérer sa femme et ses mômes, quitte à faire tout ce que lui reprochait son ex pour y parvenir, à savoir mélanger vie privée et professionnelle (une méthode hasardeuse mais qui, magie du cinéma, fonctionne). Il est épaulé par Maxim Nucci, sorte de croisement entre Roch Voisine et Mikey (le pote guitariste de Parker Lewis), qui fait de la gratte sur les toits parisiens, une fois son taf de caissier terminé. Magnifique scénarisation fractale à ce sujet car Max ne voulait pas être acteur dans le film (mais Richard a su être persuasif), tout comme son personnage refuse de monter sur scène (mais le perso de Richard sait être persuasif).
Pour le reste du casting, on reconnaitra Christophe Willem (pré-Nouvelle Star, genre Alive était une sorte de répét'), Valeria Golino (éternelle Ramada de Hot Shots), Lionel Abelansky (où est passé cet acteur ?) et pour les plus gourmets, Julien Courbey qui tente sans succès de ne pas interpréter un lascar. Que dire d'autre, sinon que le film ne raconte quasiment rien, semblant penser que chanter les louanges de l'amour via des chansons d'une ringardise à tout épreuve ("je n'ai pas pu dire à l'amour que je t'aime" ???!! Ou bien entendu le fameux "la femme est l'avenir du futur") sera suffisant. A retenir la mythique scène de claquettes par le gars qui fait la vaisselle et passe la serpillière, totalement nawak même pour un tel film.