Ha les vacances en voilà un thème que l'on aborde à la machine à café entre collègues. Enfin surement, si toutefois on a des collègues. Ottenliente et son comparse Dubosc se sont spécialisés dans le film de vacances, c'est la quatrième fois qu'ils font un film sur ce sujet. Sauf qu'ils ne tournent pas leurs conneries avec des smarts phones ou avec la super 8 de grand-père, mais avec toute une équipe. Pourtant leurs films ne sont pas mieux que des pauvres trucs filmés par les vacanciers, c'est même pire car ici on se pose sur un scénario. Hé oui ça a beau être débile, il y a tout de même des gens qui écrivent ces trucs. Ottenliente pense faire les nouveaux bronzés, les clins d’œil et les références sont si nombreux qu'il a dû fortement le croire en écrivant all inclusive. Mais à l'instar de ses modèles le réalisateur ne pique pas les travers des français, mais fait un truc facile sur les vacances tel un épisode de camping paradis avec ces instants de morale grossière. Dubosc joue avec son image de vieux beau, mais ça ne donne pas grand-chose. Il pense drôle de passer son temps à se foutre à poil. Montrer une paire de fesses c'est facile et surtout trop faible pour amuser. Quand on ne sait pas quoi faire pour amuser on se met à poils. Il faut dire que le film n’égratigne, ni les clubs, ni l'idiotie des vacanciers. Pourtant il y a de quoi dire sur les deux, mais pour le faire il faut savoir observer et surtout retranscrire les défauts de lieux censés être des endroits de détente. Demaison est nullissime comme acteur, il joue vraiment très mal, son énervement on n'y croit pas une seconde. All inclusive est totalement inoffensif.