14 millions d'entrées (le deuxième record en Corée derrière le très sympa et bourrin Roaring Currents), un volonté de relire le bouddhisme à grand renfort d'Heroic fantasy et de CGI pour accoucher d'un interminable navet moralisateur lénifiant de 2h20. 140 minutes d'un affligeant chantage émotionnel permanent où le fadasse pompier pleurniche sur sa pauvre maman qu'il a du abandonner adolescent, mais à qui il envoyait de l'argent pour payer son traitement médical et les frais d'études de son jeune frère. Parmi les 7 procès de l’au-delà, il y a ainsi l'affreux "piété filiale" qu'on a envie de rebaptiser la "pitié filmique".
De plus, les acteurs sont à l'ouest totale, les effets spéciaux sont souvent laids, l'humour tombe à plat, les scènes trop répétitives, le scénario aussi incompréhensible que bordélique et le rythme est catastrophique pour une narration pachydermique. Reste quelques plans rares de l’au-delà (la roue de la paresse) et quelques vagues scènes d'actions potables (la course autour des fils électriques).