DISCLAIMER 1 : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci dessous reflète donc notre avis sur le film (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré, pas la peine de vous exciter en commentaires).
DISCLAIMER 2 : Cette critique contient potentiellement des spoilers.
Notation :
- Clichés sur le basket : +++++++++++++++++++++++++++++++
- Exploitation des jeunes joueurs : +++
- Destruction d’un mythe américain : ++++
- Sport Business : ++
- Cynisme : ++
- Lé rézo socio son danjeureux : ++++++++
Le synopsis :
Terron, interprété par Michael Rainey Jr, se balade littéralement sur un terrain de basket. A 14 ans, ses exploits attirent vite les yeux des recruteurs de nombreux lycées américains. A ce stade, la créativité du scénario n’excède pas le mode histoire de Fifa 18, ou un synopsis recalé par Luc Besson en période de disette.
Fort heureusement, le film décolle un peu avec l’arrivée du jeune basketteur dans son nouvel établissement. Il doit faire face aux mesquineries lourdingues de ses coéquipiers et à ses limites personnelles : il ne parvient pas à lire les chiffres. Rajoutez à ça, un père malade et un entraîneur qui ne pense qu’à sa gueule et le jeune basketteur américain, il devient fou. Sans raconter la fin du film, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de fou ni de très surprenant, mais elle comporte un epic fail tristounet lié aux réseaux sociaux, que n’aurait clairement pas renié Serge Aurier.
Points forts :
Voir un film ou une série Netflix, c’est terriblement mainstream, mais quand personne ne l’a vu, c’est l’occasion de briller en société.
Un long-métrage sur le basket sans Bugs Bunny ni Michael Jordan.
La cruauté du milieu n’est pas masquée même si la critique reste assez modérée.
Regarder du basket américain à la télé sans attendre 4h du matin ni devoir endurer les commentaires de George Eddy.
Points faibles :
Les clichés sur le milieu aussi lourds qu’une blague impliquant des pruneaux à Agen.
Un long-métrage sur le basket sans Bugs Bunny ni Michael Jordan.
La qualité de réalisation durant les scènes de matches est de moins bonne facture qu’un résumé de France 3 Limousin.
Quand le film a l’occasion d’enfoncer le clou et de dénoncer le côté systémique de l’exploitation des jeunes joueurs, on repasse vite sur une scène à la con où le héros prend sa maman dans ses bras.
Le saviez-vous ?
Le film est produit par Tony Parker et c’est l’acte le plus subversif de sa carrière depuis son tube « Premier love ».
Les conditions idéales pour regarder ce film :
Idéalement le mieux c’est de ne pas le regarder mais si vous avez 1h35 de vie à perdre ou que vous êtes au chômage, pourquoi pas après tout.
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