Amazonia : La jungle blanche est un film qui laisse un goût amer dans la bouche des fans de Ruggero Deodato, moi inclus. En tant que réalisateur, Deodato a fait ses preuves avec des films cultes comme Cannibal Holocaust et La maison au fond du parc mais malheureusement, ce dernier opus ne parvient pas à atteindre les mêmes sommets.
Le plus grand problème d'Amazonia : La jungle blanche réside dans son scénario confus et décousu. Alors que les précédents films de Deodato étaient connus pour leur tension palpitante et leur histoire captivante, ce film-ci échoue à tous les niveaux. L'intrigue est mal construite et manque de direction claire, ce qui rend difficile pour le spectateur de s'investir émotionnellement dans l'histoire. Les rebondissements sont prévisibles et peu inspirés, donnant l'impression que Deodato a perdu son talent narratif.
Un autre aspect décevant du film est la qualité de la réalisation. Alors que Deodato était autrefois acclamé pour sa maîtrise visuelle et son sens du réalisme, Amazonia : La jungle blanche est un spectacle fade et peu inspiré. Les décors sont ternes et sans vie, les scènes d'action sont mal chorégraphiées et les effets spéciaux sont médiocres. Il est difficile de croire que le même réalisateur qui a créé des scènes mémorables dans ses films précédents ait produit quelque chose d'aussi décevant sur le plan visuel.
De plus, les performances des acteurs ne parviennent pas à sauver le film. Les dialogues sont souvent mal écrits et les acteurs semblent peu investis dans leurs rôles. Même certains acteurs talentueux ne parviennent pas à élever le niveau de ce film.
En fin de compte, Amazonia : La jungle blanche est une déception totale de la part de Ruggero Deodato. Les fans qui attendaient avec impatience un autre chef-d'œuvre du réalisateur seront profondément déçus par ce film confus et médiocre. Il est difficile de recommander ce film, même aux plus grands admirateurs de Deodato.