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Régression
L'Amérique est un pays à deux visages. Réputée pour sa liberté d'entreprise et une réussite professionnelle ouverte à tous, elle connaît pourtant des poches de pauvreté, un communautarisme excluant...
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le 23 juin 2014
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L'Amérique est un pays à deux visages. Réputée pour sa liberté d'entreprise et une réussite professionnelle ouverte à tous, elle connaît pourtant des poches de pauvreté, un communautarisme excluant et des résidus de racisme qui, parfois, prennent un essor inattendu.
Quand Tony Kaye porte au cinéma son "American History X", il délivre une oeuvre coup-de-poing, mettant en scène un comédien alors au sommet de son art, l'excellent Edward Norton. L'acteur campe un grand frère néo-nazi, turbulent et violent. Un homme aux perspectives étroites, brouillées, qui pourtant va rencontrer la tolérance au détour d'un séjour en prison.
Bien monté, "American History X" abonde de séquences dopées à la testostérone. Il plonge ses personnages dans un abîme froid et inhumain avant d'en extraire une ouverture presque insoupçonnée. De l'influence des aînés sur les plus jeunes, de la mythification d'un héros négatif, du conservatisme de la société, Tony Kaye arrive à faire un chef-d'oeuvre fascinant, qui ne mâche pas ses mots et ne retient pas ses coups.
Percutant !
Quand Tony Kaye porte au cinéma son "American History X", il délivre une oeuvre coup-de-poing, mettant en scène un comédien alors au sommet de son art, l'excellent Edward Norton. L'acteur campe un grand frère néo-nazi, turbulent et violent. Un homme aux perspectives étroites, brouillées, qui pourtant va rencontrer la tolérance au détour d'un séjour en prison.
Bien monté, "American History X" abonde de séquences dopées à la testostérone. Il plonge ses personnages dans un abîme froid et inhumain avant d'en extraire une ouverture presque insoupçonnée. De l'influence des aînés sur les plus jeunes, de la mythification d'un héros négatif, du conservatisme de la société, Tony Kaye arrive à faire un chef-d'oeuvre fascinant, qui ne mâche pas ses mots et ne retient pas ses coups.
Percutant !
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le 23 juin 2014
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