Alyson Hannigan, I love you
Ça sera facile de critiquer la trilogie originale. Et l'interminable profusion de suites et de descendants. Surtout le summum du summum avec un film français surfant sur la mouvance dont je ne me rappelle heureusement pas le nom. On dira que c'était idiot, gras, complètement creux et franchement tellement inepte qu'on se demande qui a bien pu en avoir l'idée. N'empêche, ils l'ont fait. Et, qu'on aime ou pas, ça restera marquant, parce que c'était alors une oeuvre unique, repoussant les frontières de l'idiotie, de débauche d'hormones, et de situations scabreuses, voire totalement flippantes (perso, je reste traumatiséà vie par toutes les scènes où le pauvre Jason Biggs se fait surprendre en pleine masturbation).
Et personnellement, je garde en mémoire ma petite aventure avec mes copains du lycée, pour aller voir le film en bande, il fallait alors prendre plusieurs bus pour parvenir jusqu'à la grande zone commerciale de Plan de Campagne et rejoindre le Pathé, tout ça en écoutant Blink 182 et alors ?
Tout ça pour dire que ce deuxième volet, tout comme les autres aurait pu être dispensable. Sauf que. Jason Biggs, on se doit de le regarder avec respect depuis qu'il a joué sous la direction de Woody Allen, dans un film où il roule des pelles à Christina Ricci ! Et surtout, dans ce deuxième volet, il emballe Alyson Hannigan, à cette époque où elle était pas encore une star, parce que Buffy c'était pas très bien vu, et qu'elle n'avait pas encore mis les pieds dans How I Met your Mother. Mais diable, pas eu besoin de ça pour être amoureux ! Et je vais vous dire, retenons la leçon mémorable de ce film, devant lequel j'ai versé ma larme : tronchez tout ce que vous voulez, si vous êtes un loser, vous êtes un loser, et alors ? chaque loser a sa loseuse qui l'attend quelque part. Je mets un dix, parce que merde, moi, j'avais le coeur qui battait pendant cette scène finale ou Jason abandonne la bombe russe pour courir jusqu'à sa joueuse de flûte, comprenant que c'est la femme de sa vie.
Vous avez rien compris à cette critique. C'est pourtant résumé dans le titre. Et vive l'amour !