Après le désastre cuisant de Campus en Folie, American Pie les Sex Commandements fait le pari d’un retour au scénario original de la saga, à savoir un pacte d’adolescents visant à perdre leur pucelage.
Le film est un chouilla moins trash et vulgaire que le précédent, mais sa qualité n’en demeure pas vraiment supérieure. Les blagues sont lourdes, les éternels clins d’œil au premier American Pie excessifs et mal mis en scène. Le pire du pire reste cette fameuse scène où l’un des héros rencontre la cousine de Nadia en soirée, lui demandant ce qui prouve ce lien familial, pour guise de réponse la jeune femme soulève son T-shirt pour montrer sa poitrine dénudée.
Les nouveaux personnages n’apportent rien à la saga et ne renvoient pas la moindre sympathie. Rosanna Arquette (quelle folie l’a amené dans cette bouse) est un copier coller d’Eugene Levy dans son personnage, la classe en moins. L’introduction d’un nouveau Stifler, de surcroît pourri et pas drôle, est lourde à souhait ; le petit-frère du héros est une crapule sans cœur... Bref, pas grand monde à qui s’attacher ici.
Le film est sauvé de la noyade par l’excellent Eugène Levy, alias Noah Levenstein, créateur de la fameuse Bible du Sexe, fil conducteur de ce 7e film.
Sans égaler Campus en Folie dans la nullité, Sex Commandements ne vaut guère mieux.