Après le troisième opus de la quadrilogie originelle "American Pie", c'est cette fois un spin-off, réalisé par Steve Rash, qui fait son apparition sur nos écrans en 2005. Spin-off centré sur le frère de Stiffler dans lequel on ne retrouve donc plus les personnages de la série originale (mis-à-part quelques personnages dont Sherminator et Noah Levenstein) et qui est encore plus lourd que les précédents épisodes. Effectivement, pour les spectateurs n'étant pas vraiment fans de l'humour pipi/caca de la franchise, cet opus n'est clairement pas pour vous ! Car le film va encore plus loin dans le côté lourdingue de la saga, déjà bien assumé dans les trois premiers et, clairement, il n'apporte rien à la franchise ! Non, en effet, le côté mercantile passe clairement au premier plan avec une histoire relativement mal écrite car très prévisible, qui ne sait jamais être originale et qui veut clairement encore surfer sur le succès de la série sans trop se fouler. On suit en effet les aventures de Matt Stiffler donc qui est envoyé, comme punition, au fameux "camp musical", fréquenté par Michelle quelques années plus tôt. Évidemment, c'est une nouvelle occasion de faire des farces toutes plus immatures les unes que les autres. Les premiers films n'étaient pas très malins mais avaient au moins une histoire (un peu). Ici, il n'y a aucun but, le film n'existe que pour faire enchainer à Stiffler les pires conneries. Mais malgré tout, le film n'est pas forcément désagréable pour autant. Enfin, c'est un film que nous ne retiendrons pas, qui utilise des codes dépassés du teen movie et qui est parfois d'une lourdeur sans nom mais devant lequel on ne passe forcément un mauvais moment, si on met son cerveau en pose pendant une heure et demie. Concernant les acteurs, c'est Tad Hilgenbrink qui obtient le rôle principal, en raison de sa ressemblance avec Seann William Scott mais nous retrouvons également, entre autres, Arielle Kebbel et Jason Earles qui ne s'en sortent pas trop mal. "American Pie Présente : No Limit !" qui ne marquera donc certainement pas les esprits mais devant lequel on peut y trouver un relatif intérêt.