Le numéro, c'est le 911 si vous avez un doute...

Une. J'ai trouvé une seule chose intéressante dans ce film, c'est de regarder sur Internet combien d'années de prison et combien de dollars d'amende se prendrait le trou du cul dégénéré qui sert de héros à ce film...

Revenons au commencement : après les trois premiers films, la saga commence à s'étioler (on sent déjà clairement les prémisses du carnage dans le troisième volet) et, plutôt que se dire qu'il serait clairement temps d’arrêter les frais, les producteurs de la saga décide de capitaliser à outrance en virant les rares choses qui fonctionnaient dans la saga : les personnages principaux ne sont plus là (on comprend les acteurs) et donc on se retrouve avec des nouveaux personnages, le crétinisme et le mépris en plus, les interactions en moins. Comble du malaise, Matt, le personnage principal, est à peu près aussi agréable qu'une soirée musicale scie électrique et, surtout, comme je le disais en préambule, ce mec mérite clairement la taule au vu de toutes les infractions qu'il a commis... Triche, violence, harcèlement sexuel, revenge porn ; je veux dire, à quel moment qui que ce soit accepte de pardonner ses actes à ce type-là, juste parce qu'il s'est retrouvé un cerveau ?

Ajoutons à ça le fait que les musiques, l'un des rares points qui sauvait les premiers films sont devenus insipides et répétitives et qu'Arielle Kebelle, l'actrice principale joue à peu près aussi bien que son personnage est stupide (voir la dernière phrase du dernier paragraphe) et vous aurez vite compris le désastre.

Alors, oui, je sais, il ne fallait pas s'attendre à du grand cinéma avec ce film (ni à quoi que ce soit d'ailleurs), mais même comme ça ce film donne envie de mettre des tartes. Les personnages sont insupportables, les clichés s'accumulent autant que les incohérences, enfin, bref... Vraiment pas grand-chose à sauver et la note minimale est largement méritée...