Heureusement qu'on sait que c'est Clint Eastwood aux manettes. Il l'aurait sorti sous pseudonyme pas sûr qu'on soit allé plus loin qu'un premier degré de lecture "film ricain à la limite de la propagande". Personnages unidimensionnels, raccourcis faciles, gentils marines contre perfides arabes, femmes limitées à des rôles de putain, mère ou infirmières, fin à fond dans le pathos,...
Quelques subtilités sauvent un peu l'ensemble. Par petites touches la réalité vient gratter sur le personnage lisse au possible, son frère, son entourage. Le spectateur doute à la place du sniper et c'est ça la touche Clint, c'est au spectateur de voir la complexité là où le héros ne voit qu'une simple mission.