Le démon grabataire

Le douzième film de la saga Amityville ! Oh la la que j'ai hâte. Mis à part le second, tous ont récolté la moyenne ou moins niveau notes, généralement moins... Mais Franck Khalfoun, il devrait mieux se débrouiller que Levasseur (Pyramide ^^). Le principal bon point de cette enième suite est d'avoir trouvé un concept et de s'y tenir, ce qui lui permet d'apporter un peu d'originalité dans les détails là où la trame globale reprend celle des 11 autres épisodes (une nouvelles famille arrive dans la maison et paf, ils n'ont pas vu ni lu la presse durant les 50 années qui ont précédé leur déménagement). Très sincèrement, l'idée du tétraplégique est excellente, et permet d'organiser quelques sursauts ou angoisses cracra (les escarres, miam) qui dopent l'intrigue et permettent au film de rester à flot malgré une indifférence globale du casting (tout le monde joue décontracté, Jennifer Jason Leigh s'implique un peu plus dans son personnage de mère ultra protectrice) et le temps qu'il faut pour faire monter la pression. Hélas, le film, qui se vit aussi comme un hommage à ses prédécesseurs, en reprend aussi quelques concepts. Et celui du couloir de l'enfer y est... Et non, ça ne fonctionnait pas dans l'ancien, ça ne fonctionne pas plus maintenant, même si les contorsions du possédé tentent d'y trouver des postures menaçantes. Finalement peu original, Amityville the awakening est une version plus soft du second épisode et moins random que celle du remake avec Ryan Reynolds. Le résultat n'est pas trop en peine pour poser une ambiance angoissante et faire éclater parfois sa peur, mais il ne parvient pas non plus à provoquer un état de stress durable, ni à surprendre dans ses tentatives. Acceptable donc.