La mort ouvre le film de Michael Haneke tel un couperet en une séquence chargée d’émotion et de mystère. Une femme âgée est allongée sur son lit, habillée d’une robe noire et bordée de fleurs. La rigidité du corps parle d’elle-même. Ce tableau, sublime tant il sous-tend la tragédie, conditionne notre attention. Le titre s’inscrit avec sobriété. AMOUR. De ces cinq lettres, il n’y a rien à dire. Michael Haneke compose avec les sensations. Le film transcende l’émotion et les sentiments au-delà de la situation, à la fois singulière et universelle, qu’il décrit avec sobriété et sensibilité.

http://www.ungrandmoment.be/amour/

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le 24 août 2013

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Nicolas Gilson

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