Troisième long-métrage signé par ce grand auteur suédois Bo Widerberg qui a vécu dans l'ombre d'Ingmar Bergman. Amour 65 est assez typique du cinéma des débuts de ce cinéaste, tant sur le fond que sur la forme. En gros ce film nous raconte la liaison adultère entre deux personnes se connaissant à peine, un réalisateur de film et une épouse d'un conférencier, cependant le récit se fait diffus, la narration n'est pas uniforme bien que plutôt linéaire temporellement parlant. Dans certaines cela ralenti, parfois évoque ou s'attarde sur un passage plus anecdotique, la mise en scène de Widerberg était vraiment moderne pour 1965 avec des prises de vues souvent étonnante ou l'art de la composition du réalisateur est évidente (bien aimé en particulier les prises de vue en hauteur, en plongée). Même si il y a des baisses légère d'intérêt durant le visionnage, faut reconnaître qu'énormément de scènes sont brillantes notamment les sensuelles, ou les deux amants s'embrassent, se caressent.