Bonne idée torchée par un tocard.
On n’avait pas vu David Zucker dans un projet autre que Scary Movie depuis le terriblement nul My Boss’s Daughter en 2003. On attendait donc beaucoup de Big Fat American Movie ou aussi nommé An American Carol.
Pour parodier Michael Moore, pourquoi ne pas réaliser un film ouvertement de droite et donc fustiger sa manière de manipuler le public pour réaliser des films qui parlent beaucoup plus aux étrangers que de scandaliser les Américains ? Ici, c’est la bonne idée de David Zucker. Malheureusement, il aurait peut-être fallu ne pas utiliser le lamentable Kevin P. Farley en double de Michael Moore (ici appelé Michael Malone) et couper court aux blagues sur le poids de ce dernier, sur le fait qu’il mange tout le temps et qu’il qualifie les Américain de porcs au moins 10 fois dans le film. Il aurait fallu éviter ce genre de gags répétitifs, pénibles et surtout puérils, pour plutôt se concentrer sur le sujet en lui-même, surtout que le film parvient une fois sur dix à faire mouche, comme lors de la remise du Leni Riefenstahl Award pour le meilleur documentaire dans une cérémonie parodie des Oscars faite avec 2 francs 6 sous. A la place, les guests stars washed-up s’enchaînent à vitesse grand V tandis que des personnages comme Robert Davi restent trop souvent à l’écran…
An American Carol est un bien mauvais film, qui prend une super idée pour en faire n’importe quoi. C’est dommage car cette idée est réellement passionnante et aurait mérité de vrais types talentueux.