Sorti en 2019, An englis haunting semble avoir été tourné dans les années 80: grain de l'image, lumière et couleur terne, réalisation plate et usant d'effet daté, rythme monolithique, bref, autant dire que ce n'est pas passionnant et visuellement très quelconque, mais derrière une histoire déjà vue le film cache assez bien son jeu de bon gros nanar jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le cacher et se décide enfin à entrer dans le vif. Et là on rigole un peu.
Vous savez, c'est ce genre où y se passe des trucs terrib' dans une maison et pis à la fin on croit en être sorti mais en fait non: les gens quittent la maison en voiture, plan sur le visage du personnage derrière la vitre de la bagnole, l'expression de son visage change, plan sur... oui vous l'avez? Bien sûr, sur une fenêtre de la maison où se tiennent une ou des silhouettes hahaha quel scénario démoniaque avouez que vous ne vous y attendiez pas du tout hein?
Bref, à part un éclat de rire par ci par là c'est sans intérêt. Mais si vous voulez voir des rituels occultes avec des bougies chauffe plat, un acteur de 30 jouer un personnage de 7 et malmené par une personne âgée pas spécialement athlétique (hé oui, il fallait que ce soit un enfant pour que ça ait un sens, là c'est juste grotesque) et une direction d'acteur lunaire (y'a une séquence hilarante qd même), et bien... faites ce que vous voulez.