Update
Episode 5 et 6, des employés paumés, ne travaillant pas et passant leur temps à errer dans des locaux vides, une "intrigue"souffrant d'une absence totale d'enjeux ou bien ceux-ci totalement fumeux et horriblement répétitifs, une mise en scène d'une grande platitude, tiens c'est bien simple en fait, j'ai l'impression d'assister à un de ces soaps des années 90 où toute l'action est concentrée dans le salon d'une famille et où l'on voit périodiquement débarquer un personnage supplémentaire pour... dire qq chose. Ce qui s'annonçait comme une critique sociale du travail est totalement noyé dans un grand et prétentieux rien. Stop. En même temps il fallait être naïf pour penser qu'Amazon allait produire qq chose de subversif et d'intelligent.
Update:
Episode 3 et 4, comme souvent avec les séries: ça retombe. Il ne se passe plus grand chose, ça s'étire péniblement en longueur sans rien raconter, bref, une idée de départ intéressante, puis vient le grand remplissage supposé nous mener aux épisodes clôturant la saison ou il se passera un truc ou deux.
Je vais pas de suite crier à l'arnaque comme sur Yellowjacket mais ce qui est sûr c'est que je n'attends plus rien de ce severance.
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
A voir la suite comme d'hab', parce que les séries hein, si je n'en regarde plus finalement c'est parce que le format en est trop soumis à un cahier des charges industriels, ce qui donne une écriture le plus souvent totalement impersonnelle et mécanique, quand elle n'est pas accaparée par les lubies ponctuelles de l'air du temps, bref, c'est rarement du grand art.
Ce Severance part bien, l'acteur principal n'y est pas pour rien, Adam Scott compose pour lors un chouette personnage, pas dénué de subtilité/complexité. Le sujet est intéressant, on a de la sf d'anticipation à l'ancienne bien glaciale qui peut évoquer Brave new world de Huxley. Y'a Turturro et Walken dans la salade, ça pourrait être un gage de qualité. Les dialogues sont corrects voire bon. C'est plutôt bien fichu visuellement sans pour autant loin s'en faut ne se reposer que là-dessus, on pourrait bien avoir un véritable récit et pas une simple frime à la con qui tient sur ses 2 premiers épisodes (voir Yellowjackets), le sujet est riche, si la série persiste à traiter de l'aliénation psycho-sociale du travail l'intrigue n'en sera que plus intéressante, reste à voir si le sujet est destiné à être développé ou ne sera qu'un simple prétexte, une amorce pour qq chose de plus basique.
Car on va pas non plus se mentir: ce qui est annoncé ici en dépit du potentiel, c'est qd même une écriture de série très américaine à base de grand complot tentaculaire blablabla. La double présence de Arquette, par exemple, est le genre d'idée assez maladroite propre à une écriture destinée au grand public dont on pense qu'il faut lui surexpliciter l'intrigue, et peut-être un signe annonciateur de qq chose de finalement assez mainstream.
A suivre.