P.I.M.P

J'attendais de pied ferme ce film, comme tous les films de Jutine Triet depuis que j'avais été si fortement retourné par son premier long métrage "La bataille de Solferino", encore plus depuis que sa consecration à Canne lui ai donné un nouveau statut.

J'ai été totalement bouleversé par les différents enjeux de l'intrigue et par la dualité de devoir gérer son deuil tout en devant se défendre d'une opinion public non acquis à sa cause. Le film joue avec cette dualité qui nous tiens en haleine deux heures et demi durant et qui ne nous donne jamais vraiment la réelle version de l'histoire. Le casting est incroyable, Swann Arlaud est un acteur hors pair, Antoine Reinartz nous complait (et peut-être se complait-il ?) à jouer une nouvelle fois une réelle pourriture et Milo Machado-Graner plus que convaicant en enfant aveugle esentiel à la tournure des évenements. Que dire du rôle titre Sandra Huller que je découvrais sur ce film, tantôt émouvante, tantot totalement glacante (la scène du flasback) elle nous fait passer par toutes les émotions et nous fais oscillier notre foi en sa sincérité.

Je terminerais avec le visuel, les images sont magnifiques, aidées je le concède par un paysage sensationel. Mention spéciale pour l'affiche que je trouve vraiment reussie.