Disséquer la vie

J'ai longtemps attendu que ma colère s'apaise avant de voir ce film après la sortie ratée de Mme Triet à la remise de sa Palme d'Or à la 76eme édition du Festival de Cannes.

Mais laissons cela de côté pour parler du film.

Un couple d'écrivain vit dans un chalet à la montagne avec leur fils non voyant. Dans la première scène, la femme reçoit une étudiante pour une interview mais leur conversation est interrompue par le mari à l'étage (que l'on ne voit pas) qui rénove le chalet en écoutant trop fort une version entêtante de PIMP de 50 Cent par Bacao Rhythm & Steel Band. La journaliste repart. L'enfant sort se promener avec son chien. De retour, il retrouve son père mort, allongé dans la neige. Une enquête est ouverte : s'agit-il d'un homicide ou d'un suicide ?

Tout au long du film, au sein du tribunal, la vie du couple est mise à nu par le prisme de cette femme. Il s'agit de décrire les difficultés de la vie de couple, de la vie de famille et plus largement des difficultés de vivre.

Il s'agit sans doute d'un très bon film qui mérite sa récompense cannoise. La première scène est remarquable. L'atmosphère de se film est prenante voire étouffante, surtout dans sa première partie. Ensuite, sur 2h30 on peut trouver quelques longueurs mais rien de grave.

Le jeu des acteurs est excellent . La réalisation est très bien maitrisée. Il faut voir ce film.