Un sujet peu avenant (une communauté de moines -dont certains peintres- en Russie, au 14eme siècle), un fil narratif peu évident (parfois difficile de comprendre qui est qui, d'un chapitre à l'autre), des interrogations métaphysiques dont on peut se sentir éloigné (enfin, surtout moi), un longueur qui peut amener à y réfléchir à deux fois avant de se lancer (trois heures sur ces thèmes, faut se sentir motivé si on est pas soi-même étudiant en cinéma).
Et pourtant, le beauté des compositions (cadrage, photo), la force des acteurs, la puissance de certaines scènes et un final somptueux emportent toutes ces réticences initiales.
Maintenant, je sais (faire) fondre une cloche et la monter.
Et cette dernière phrase n'est pas tiré d'un manuel de drague machiste.