Angélique et le Roy par Alligator
Les deux épisodes précédents étaient d'une médiocrité sans nom. Celui-ci est d'une médiocrité Alain Decaux et Pascal Jardin, entre autres.
J'ai oublié de mentionner Michel Magne dont le travail n'avait jusque là jamais cesser de m'impressionner. Jusque là. Il est manifeste que le bonhomme assure quand il s'agit d'apposer à une intrigue dynamique une partition jazzy. Les violons sirupeux d'Angélique sont sans effet sur ma couverture capillaire. Pas un poil ne bouge. Même pas mal.
Cette aventure là n'offre rien de particulier à se mettre sous la dent. Merde, quand est-ce qu'Angélique prend la mer? Des pirates! J'en veux!
On notera l'apparition aussi rapide que fade de Jean Lefebvre. Celle redoublée de Michel Galabru, étrangement coincé, mal à l'aise... Venant de la Comédie Française, il ne peut s'agir d'une gêne au niveau de la perruque. Et l'on sait que ce bougre ne s'est jamais étouffé à la lecture d'un scénario fantôme.
Michèle Mercier a pris quelque assurance. Dans le ton. Dans le maniement de la cravache, qui reste malheureusement trop proche de la paume de sa main et ne court pas la campagne environnante. Elle a encore beaucoup à apprendre... Des pirates!
Reste que son personnage au delà de ses incohérences continuelles, je t'aime, je te déteste, oh je me vengerai, oh et puis non, oh et puis si quand même, virevoltant de comportement en attitude diverses et variées, son personnage donc se perd dans un périple douloureux pour maitresse logique.
Un épisode peut-être moins ennuyeux que le précédent... m'enfin on en est pas loin, on se frôle, on se papouille presque.