Kaléidoscopique

Au départ le film a une idée très intéressante, nous suivons 23 minutes avant l'évolution de tous les personnages du film autour de plusieurs attentats.

Quelle idée géniale, car on peu justement au fur et à mesure voir, et évoluer dans notre manière d'analyser le film.

Sauf que n'est pas Sydney Lumet qui veut qui lui avait réalisé un pur chef d'oeuvre "7 h 58 ce samedi là" ou il nous montrait à travers plusieurs personnages comment un cambriolage allait tout changer dans leur vie.

Et oui confirmation que Pete Travis n'est pas Sydney Lumet.

Finalement je le savais avant et loin de moi l'envie de faire cette comparaison.

Alors revenons à cet "angles d'attaque" qui encore une fois au départ part d'une idée très astucieuse.

De plus la distribution n'est pas dégueulasse, et donc nous voilà partie pour un super thriller politique avec plusieurs possibilités.

Et bien non, à l'arrivée l'idée de revenir en arrière à chaque fois autour des protagonistes liés ou pas à cet attentat se transforme en un magnifique fourre tout, qui m'a épuisé, sans me passionner, et surtout avec une fin tellement cucul que non je ne peux cautionner ce genre de film, surtout quand l'idée se prête à faire un excellent thriller.

Le vrai signe que le film part dans tous les sens c'est le rôle de l'amateur de caméscope joué par un de mes acteurs préférés, un monstre, l'immense Forest Whitaker.

Et bien son rôle c'est juste du n'importe quoi, il filme, il discute avec une petite fille, il courre puis sa femme l'appelle, non encore une fois, même un immense acteur comme lui ne peut pas donner de fond et de sens à un personnage aussi plat.

Et quand sous exploite un acteur comme Forest et bien c'est qu'a priori on est pas loin d'avoir tout faux.