Annabelle: Un Ersatz Improvisé.
Il y a un an, le film d’horreur The Conjuring conquérait la planète cinéma grâce à son couple d’exorcistes. Ainsi, la poupée Annabelle fait surnaturellement son retour dans l'univers Hollywoodien et obtient son spin-off après le succès du film susnommé.
Mia future mère, se voit offrir par son mari John, une poupée prénommée Annabelle, qui vient compléter sa collection. Une nuit, alors que ceux-ci dorment, ils sont agressés par un couple sataniste qui est immédiatement maîtrisé par la police. Mais il est trop tard, le mal est déjà fait. En effet, il s’avère que le couple malfaisant a accompli un rituel afin d’invoquer le malin, ce qui aura pour conséquence de transformer cette simple poupée en un jouet démoniaque.
Le concept "Annabelle" aurait pu être bon, malheureusement un scénario en manque d’imagination et lent vient plomber l'idée de départ. De plus, l’absence de James Wan à la réalisation, qui n’est que producteur, se fait sentir. Ce film n’est pas du tout à la hauteur de The Conjuring dont le manque d’originalité et le scénario trop basique ne nous emmène pas sur le terrain de la peur. Seulement quelques Jump Scares sont placés ça et là dans le film afin de faire sursauter le spectateur, ce qui présente l’avantage de combler la lenteur du film et de nous remettre en tête le genre du film "épouvante/horreur" (qu'on avait oublié).
Quelques passages peuvent sembler effrayants, mais un seul se démarque : lorsque Mia se retrouve coincée au sous-sol de l’immeuble en présence du démon. C’est le seul moment du film qui fera sursauter le spectateur, hormis les quelques Jump Scares factices dont le réalisateur a pourvu le film. Sans parler de la fin qui est des plus décevante et incompréhensible ; elle reprend celle de L'Exorciste mais avec moins de brio et de réussite.
En somme un film très décevant, dont les attentes dépassent les espérances. Une énième histoire de maison hantée que je déconseille fortement. On a bien fait de le supprimer de certaines salles, enfin une mesure de salubrité publique