Aïe aïe aïe, que dire d’Annette. J’ai eu l’occasion de le découvrir en salles et une chose est sûre, cette expérience sera probablement… inoubliable. Regarder ce film fut une véritable souffrance. Pourtant artistiquement parlant c’est unique, mais la proposition est sans doute trop radicale pour moi. Le réalisateur, en roue libre totale par ailleurs, propose ici une œuvre qui vacille entre de très bonnes idées graphiques et un mauvais goût extrême. Car oui formellement c’est beau, enfin le plus souvent, mais ce beau est utilisé au service d’un spectacle burlesque et baroque où les métaphores sont lourdes et excessives. Tous les dialogues sont intégralement chantés, ce qui est vraiment spécial il faut le dire, mais le ridicule atteint son réel paroxysme à la moitié du film lorsque Adam Driver et Marion Cotillard donnent naissance à la nouvelle version de Pinocchio…