Vendu depuis des mois comme « le renouveau du genre super-héros au cinéma » ou « le meilleur film DC depuis The Dark Knight » rien que ça…The Flash était un projet très ambitieux qui m’intéressait énormément pour son intrigue liée au voyage temporel et au multiverse, mais surtout pour ses différents personnages plus qu’iconiques. En effet, il est selon moi important de rappeler qu’aujourd’hui des personnages tels que Batman, Superman ou encore Spider-Man sont de véritables figures mythologiques de l’air moderne, comme pouvaient l’être à l’époque de la mythologie grecque Ulysse, Achille ou encore Persée. En tout cas pour une bonne partie du public qui baigne dans la pop culture de façon exponentielle, ces figures sont particulièrement appréciées et suscitent un fort intérêt notamment quand il s’agit d’adaptation cinématographique.
Le cas The Flash est intéressant pour plusieurs raisons : d’une part, il s’agit du premier projet mettant en scène ce personnage au cinéma dans un film qui lui est dédié, et d’autre part c’est une oeuvre qui a pour intention de traiter une nouvelle fois du multiverse en présentant notamment pour la première fois le personnage de Supergil au cinéma, et en faisant revenir le classieux et élégant Batman de Tim Burton interprété par Michael Keaton (version majestueuse du personnage que j’adore tout particulièrement d’ailleurs). Sur le papier, tous les éléments semblaient réunis pour offrir un spectacle épique et grandiose, mais dans les faits on est très très loin du compte croyez moi…
The Flash, c’est peut-être la chose la plus immonde que j’ai pu voir sur le grand écran cette année. Une mascarade cinématographique absolument inadmissible ! Un film honteux, irregardable en tout point tant l’humour est insupportable et le visuel affreux. Esthétiquement c’est d’une laideur inimaginable ! Les effets spéciaux sont particulièrement catastrophiques, ce qui est d’autant plus navrant au vue du budget astronomique de 350 millions de dollars…
The Flash n’a rien à apporter, rien à raconter. Il déguise son cynisme en blague lourdingue mais se complaît dans une sorte de foire aux références douteuses mais surtout foireuses où le fan service à la Spider Man No Way Home nous est vomi à la figure…
Regarder The Flash, c’est comme regarder un épisode de cauchemar en cuisine où un candidat serait en train de préparer un couscous à la fraise…
En résumé, une calamité cinématographique et industrielle au résultat indigeste et nanardesque, symbole d’un type de cinéma décadent qui doit impérativement mourir…