Retour au foyer
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Canular Ellipse, c'est le nom d'une mauvaise blague que l'on aimerait bien occulter de nos mémoires. Canular Ellipse, c'est également la contrepèterie du machin-chose asiatique vaguement réalisé par Chi Zhang et présenté à terme de la 10ème édition du PIFFF de cette année : Annular Eclipse. De haut en bas, de droite à gauche et du début à la fin cette macédoine de plans mal branlée fait figure d'objet littéralement incompréhensible à suivre et à apprécier.
En une centaine de minutes de séquences ultra-cutées à rendre fou le plus chiche des charcutiers Chi Zhang nous entraîne dans un improbable salmigondis visuel et narratif sur fond de dystopie déliquescente aux idéaux foutrement fumeux à encaisser : en 2030 Alzheimer s'est finalement fait la malle, les zig et les zag changent de peau et de ciboulot comme de cul et de chemise, les bandits suicidaires réinventent les chorégraphies HK façon John Woo à coups de guns en plastoc et patin-couffin...
C'est nul à tous les niveaux, vaguement esthète pour faire illusion de production assumant gentiment le budget mis à disposition, suffisamment pitoyable pour faire passer le Lucy de Luc Besson pour un métrage d'honnête facture. En un mot comme en un million on ne comprend strictement rien à ce qui se déroule paresseusement sous nos yeux de spectateurs sidérés de constater un tel gouffre de mauvaises idées concentrées en un seul et unique (et heureusement !) film. Vide intersidéral. Amnésie maximal. Ennui total.
Créée
le 7 déc. 2021
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